Hello!

Aujourd'hui, je voudrais vous présenter la méthode de calcul mental coopératif du formidable éditeur PEMF. 

Je travaille avec depuis un peu plus de 2 ans, je trouve ça génial et mes élèves adorent!

Les avantages:

- Une différenciation +++ pour les élèves (chacun à son rythme).

- Encore une activité où les enfants deviennent les maîtres de leurs apprentissages.

- Lorsque c'est bien ficelé et que les élèves ont bien compris le fonctionnement, cela libère du temps pour l'enseignant pour gérer un autre groupe en parallèle. (Personnellement, je fonctionne en 4 ateliers tournant: jeux 15mn calcul mental 15mn exercices 30mn et travail dirigé 30mn, j'ai donc besoin de ces temps actifs et en autonomie) 

Le matériel

Livret de l'enseignant (peu cher, qui contient la méthode générale ainsi que les évaluations diagnostiques et intermédiaires) 

Livrets de l'animateur (niveaux allant du A au F environ du CE2 à la sixième) comportant les progressions de calculs.

Livrets du compteur (personnellement, je ne les trouve pas indispensables, on peut tout à fait utiliser une fiche de suivi banale qu'on collera dans le cahier de mathématiques)

http://www.pemf.fr/site/index.php?clef=PEMF_RECHERCHE_RESULTAT&page=5&type=OUT&mot=&titre=Maths&matiere=MAT

 Le fonctionnement

En début d'année, nous travaillons sur le processus en collectif. Une fois que c'est bien intégré, je me sers des évaluations diagnostiques pour déterminer avec quel livret chaque élève va commencer. Ensuite, j'intègre le calcul mental coopératif dans mes ateliers. Les élèves travaillent donc en groupe.

Au moment de l'atelier, les élèves prennent leur livret de compteur (ou fiche de calcul) et l'animateur (qui tourne à chaque fois...) prend le livret de l'animateur correspondant au niveau du groupe ainsi qu'une ardoise ou un tableau s'il y en a un de disponible. 

Ensuite, c'est très simple:

1) L'animateur énonce le calcul à effectuer deux fois. 

2) Lorsque les compteurs ont écrit leur réponse, ils lèvent le doigt. 

3) Quand tout le monde a fini, l'animateur annonce la réponse. 

4) S'en suit une analyse des procédures qui ont été employées (et c'est là toute l'importance d'insister en début d'année pour ne pas que les élèves sautent directement au calcul suivant...). Les enfants vont être amenés à poser une réflexion sur les différentes manières de trouver le bon résultat, et quand il y a des erreurs, ils vont réfléchir ensemble à pourquoi ils en sont arrivés à un résultat erroné. 

Voilà voilà! Je trouve que cette manière de travailler est un mine d'or, et je trouve ça dommage que ce ne soit pas plus connu. D'autant plus, qu'elle ne demande pas un investissement énorme en terme matériel.